Approvisionnement responsable

Les achats de biens et de services répondent toujours à des critères fondamentaux tels que le prix, la qualité, les délais de livraison, la qualité du service, etc. Les achats que l’on qualifie de responsables répondent à ces mêmes critères, mais intègrent également des critères environnementaux et sociaux relatifs au développement durable et à la responsabilité sociétale. Le Gouvernement du Québec utilise l’achat responsable «comme moyen de réduire l’impact sur l’environnement, d’augmenter les bénéfices sociaux et de renforcer la durabilité économique des organisations, tout au long du cycle de vie des produits».

Chaîne de valeur

La norme ISO 26 000 définit la chaîne de valeur comme une séquence complète d’activités ou de parties qui fournissent ou reçoivent de la valeur sous forme de produits ou de services. Les activités et les parties impliquées étant diverses en fonction du secteur, la chaîne de valeur diffère en fonction des industries et des organisations.

Communication responsable

La communication responsable n’est pas un objet ni une fin en soi : c’est un processus systémique et holistique, transverse à l’ensemble des volets de la communication. Cette démarche globale concerne l’action de communication autant à l'échelle individuelle qu'à celle du groupe et de la société, et s’interroge autant sur les contenus que sur la manière de les délivrer.

Au niveau individuel, chaque personne améliore sa connaissance d'elle-même, de l'Autre et du sens commun.

En groupe, la communication responsable se traduit dans la coopération au sein d'un espace de délibération, où sont considérés le :

- besoin de contact et de reconnaissance de l’autre (interaction et sollicitation);

- positionnement dans la relation (inclusion et rapport d'égalité);

- fait de pouvoir parler et d'être écouté·e en toute sécurité (curiosité et respect).

Alors qu'au niveau de la société, elle repose sur quatre piliers – les messages responsables, l’écoconception des supports, le dialogue avec les parties prenantes, l’efficacité et l’éthique des affaires – associés à un principe de base transversal incontournable : la nécessaire cohérence dans la communication sur ces sujets, dans le respect des ordres de grandeur.

La communication responsable, à tous les niveaux, contribue à l’avènement d’une nouvelle société davantage en phase avec les limites individuelles, collectives et planétaires en plus de remettre le sens au cœur des dispositifs de communication.

Consulter le site de la Communication responsable

Cycle de vie

Le cycle de vie d’un produit ou d’un service comprend toutes les activités qui entrent en jeu dans sa chaîne de valeur. On pense notamment à l’exploitation des matières premières, la conception, la transformation, la distribution, l’utilisation et l’élimination des résidus ou du produit lui-même. L’analyse du cycle de vie est une méthode qui permet d’évaluer les impacts potentiels, environnementaux, sociaux et les coûts associés à toutes les étapes du cycle de vie d’un produit ou d’un service.

Développement durable

La norme ISO 26 000 définit le concept de développement durable comme étant « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ». Le développement durable a été défini pour la première fois dans le Rapport Brundtland de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement durable de l’Organisation des Nations unies (ONU) intitulé Notre avenir à tous.

Écoconception

L'écoconception est une approche qui prend en compte les impacts environnementaux dans la conception et le développement du produit et intègre les aspects environnementaux tout au long de son cycle de vie.

Consulter le site de la Communication responsable

Écoresponsabilité

L'écoresponsabilité se définit, selon l'Office québécois de la langue française, comme la qualité d'une personne physique ou morale, d'un comportement ou d'une activité qui tient compte de principes de respect à long titlee de l'environnement physique, social et économique. Une pratique ou un produit écoresponsable devrait donc générer le moins d'impact possible sur son environnement, avec efficience, tout au long de son cycle de vie.

Éthique

L'éthique est une discipline philosophique portant sur les jugements moraux et dont le concept est très proche de celui de la morale. C'est une réflexion fondamentale de tout peuple afin d'établir ses normes, ses limites et ses devoirs. L’éthique est souvent étroitement liée à la philosophie politique qui la sous-tend, mais elle peut aussi être liée à la culture, la religion, les croyances et les traditions d'un pays, d'un groupe social ou d'un système idéologique.

Greenwashing (ou écoblanchiment)

Le greenwashing, aussi appelé écoblanchiment ou verdissage en français, est une technique qui utilise les communications et le marketing pour faire croire aux consommateurs qu’un produit/service est écologique, alors que ce n’est pas le cas. L’origine du mot greenwashing provient du mot brainwashing. Il signifie lavage de cerveau et qui a été adapté au monde de l’écologie et de l’environnement. Les conséquences du greenwashing sont doubles : les consommateurs se font manipuler et les bénéfices environnementaux sont nuls.

Consulter le Guide anti-greenwashing de l'ADEME

Impact

L’impact réfère à un résultat qualitatif mesurable à long terme; on peut le voir comme le changement ultime qui survient après une série d’actions aux effets positifs.

Impact social

L’impact social est l’ensemble des changements positifs ou négatifs, attendus ou inattendus, et durables sur la société engendrés par nos activités ou qui y sont directement liés. Ces impacts peuvent résulter d'actions de nature environnementale, économique ou sociale.

Consulter le Guide de mesure d'impact interactif

Innovation durable

Le Centre interdisciplinaire de recherche en opérationnalisation du développement durable (cirodd) définit le concept d'innovation durable comme étant « un nouveau service, produit, processus ou pratique, issus de la collaboration entre différents acteurs, qui contribue à opérer une transformation socio-écologique, interdisciplinaire, structurelle et systémique visant à rendre la société compatible avec les limites planétaires et à assurer le bien-être humain et la résilience sociétale. »

Consulter le livre blanc sur l'innovation durable

Management responsable

Le management consiste à prendre de la hauteur par rapport à la gestion courante pour planifier, organiser, diriger, contrôler et améliorer les différentes activités d'une organisation afin d'en maximiser la performance.

Un management responsable va au-delà de la performance de l'organisation, car il considère qu'elle est interdépendante de celle de la société. C'est pourquoi il compose avec la triple contrainte sociale, économique et environnementale du développement durable.

Son déploiement suppose de repenser et de choisir des stratégies qui incarnent les valeurs et postulats de la durabilité, d'intégrer de nouvelles compétences en plus de faire évoluer nos critères et indicateurs de succès.

Le management responsable conduit à l'évolution des personnes, des organisations et de la société pour permettre à l'organisation de performer à long terme.

Marketing responsable

Le marketing responsable est un marketing engagé, respectueux de la planète, des personnes et des contraintes socio-économiques. Dans un contexte de changement global, il impulse la dynamique :

- de consommation responsable et raisonnée;

- de transition des personnes, des organisations et des communautés, vers des modèles de création de valeur qui répondent aux enjeux de développement durable.

Le marketing responsable améliore les impacts environnementaux, sociaux et économiques associés au cycle de vie des offres : étude et analyse, conception d'offres et de stratégies, approvisionnement, fabrication ou conceptualisation, mise en œuvre ou distribution, utilisation, amélioration et fin de vie.

Visiter la plateforme Réussir avec un marketing responsable

Marketing sociétal

Cette approche marketing se caractérise par la prise en compte des besoins du marché d'une façon qui préserve et améliore le bien-être des consommateurs et des collectivités. Elle vise à promouvoir des changements de comportement et d’attitude au sein de la société.

Norme ISO 26 000

La norme ISO 26 000 est un standard international mis en place par l’Organisation internationale de normalisation. Elle donne les lignes directrices relatives à la responsabilité sociétale.

Numérique responsable

Le numérique responsable correspond à l’ensemble des technologies de l’information et des communications dont l’empreinte économique, écologique, sociale et sociétale a été volontairement réduite et/ou qui aident l’humanité à atteindre les objectifs du développement durable.

Objectifs du Développement Durable (ODD)

Les Objectifs du Développement Durable sont 17 objectifs qui ont été mis en place en 2015 par l'Organisation des Nations Unies et qui donnent un cadre d’action pour les entreprises, les OBNL et les gouvernements pour qu’ensemble ils puissent construire un monde plus juste et plus équitable. Pour chaque objectif, une liste de cibles plus précises permet aux organisations de faire de véritables plans d’action. Ces objectifs permettent à toutes les organisations de communiquer avec un langage commun sur leur impact sociétal et facilite la création de projets collaboratifs.

Performance durable

La performance durable se caractérise par l’application concrète et réaliste d’une stratégie au sein de l’organisation, impliquant pour chaque projet l’intégration de critères et d’objectifs chiffrés ainsi que la mesure de son impact environnemental, social et économique.

Pratiques responsables

On fait référence à la manière volontaire d'exercer une action, une activité, un projet, visant des résultats concrets qui respectent les principes et valeurs du développement durable.

Le choix des pratiques responsables promues par OROKOM s'inscrit en cohérence avec les objectifs de développement durable de l'ONU et l'esprit de la Loi sur le développement durable du Québec.

Une pratique est dite « responsable » dans la mesure où elle intègre des considérations  :

- économiques, environnementales, sociales et de bonne gouvernance;

- d'équité, de vivabilité et de viabilité;

- de sincérité, de transparence et d'éthique;

- liées à l'anticipation des conséquences, à la réduction de leurs impacts négatifs et à l'augmentation de leurs bénéfices.

Lorsque l'adoption de telles pratiques découle d'une prise de position de l'organisation envers le développement durable et que cette position s'articule de manière stratégique et transversale dans l'organisation pour viser une performance durable, on parle plutôt de responsabilité sociétale des organisations (RSO).

Responsabilité sociétale

La norme ISO 26 000 définit la responsabilité sociétale d'une organisation comme un comportement transparent et éthique quant aux impacts de ses décisions et de ses activités sur la société et l’environnement. Cette responsabilité contribue au développement durable, y compris à la santé et au bien-être de la société, prend en compte les attentes des parties prenantes, est conforme au droit applicable et compatible avec les normes internationales et est intégrée dans l’ensemble de l’organisation et pratiquée dans ses relations. Autrement dit, la responsabilité sociétale revient à adresser les enjeux de développement durable dans la stratégie de l’entreprise.